Le rapport révèle les faiblesses de la gouvernance de la SOKIMO en raison de l’inefficacité des mécanismes de contrôle interne et externe ( Parlement, Cour des Comptes). Il révèle comment la plupart des contrats signés entre la SOKIMO et ses partenaires privés ne sont généralement pas profitables à la SOKIMO et que ces partenariats semblent conclus de gré à gré, sans traces apparentes d’appels d’offres.

Il révèle également que les deux usines modulaires qui ont été installées respectivement à Moku et à Nizi n’ont pas atteint les résultats escomptés, Les difficultés financières que traverse l’entreprise et le caractère non durable de ces usines expliquent en grande partie la cessation des activités de production. Pour ce qui concerne la collecte, l’affectation des revenus et l’allocation des dépenses, les estimations faites sur base des rapports ITIE-RDC indiquent qu’entre 2009 et 2016, la SOKIMO SA a perçu de ses partenaires environ $164 063 685,83 USD. Mais l’affectation et l’allocation de ces importants revenus restent en question, étant donné la grande précarité des infrastructures de l’entreprise.

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